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Secteur minier au Tchad : un trésor mal exploité

Le Tchad regorge d’énormes potentialités naturelles parmi lesquelles figurent en bonne place les ressources naturelles minérales mais ces ressources sont peu valorisées. Pourtant l’exploitation de ces ressources peut favoriser la prospérité économique du pays.

Les principales ressources naturelles et minérales dont dispose le Tchad sont le fer, le Nickel, le manganèse, l’argile, le calcaire, l’or, le cobalt, l’Aluminium, le Caolin, le diamant, les granulats etc. Ces matières premières minérales constituent des facteurs de développement économique d’un pays. D’après le Directeur General de la géologie au ministère des mines et de la géologie, M. Sadrack Dobé, la mise en valeur des ressources peut aider le pays avoir des investissements directs étrangers ; créer de l’emploi ; accroitre les recettes publiques, apporter des innovations et développer des secteurs connexes. Le pourcentage de la contribution dépend du niveau de l’exploitation minière de ces matières premières transformées localement et vendues au niveau national, régional et international, renchérit-il. Actuellement, ces ressources ne représentent que 3 à 5% de l’économie du Pays a révélé, M. Sadrack Dobé.

Ce constat montre bien que ce secteur a du plomb dans l’aile. Autrement dit, quelques défis freinent le développement du secteur minier au Tchad. Le Directeur Général de la géologie au ministère des mines et de la géologie estime que ces défis se situent à trois niveaux. D’abord, les moyens financiers conséquents pour approfondir les connaissances géologiques et faire l’étude de faisabilité de l’exploitation de ces ressources minérales pour une exploitation industrielle posent problème. Ensuite, le capital humain compétent pour les technologies de développement nécessite la création des écoles d’excellence dans les différents domaines. Mais ce n’est pas le cas au Tchad. Enfin, la transformation des matières premières par l’industrialisation manque au pays.

Pour favoriser la prospérité économique du Tchad et atteindre 40 à 50% grâce à la vente de ces matières premières, M. Sadrack Dobé suggère l’adoption des nouvelles stratégies qui prennent en compte le contexte tchadien actuel. Il faut aussi que la question d’exploration, d’exploitation et de transformation locale de nos matières soit une priorité du gouvernement tchadien, recommande-t-il.

Eliane NERIBAR

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Dieudonné PECHENE

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