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Les Étudiants du Cbs s’imprégnent des déterminants (…)du changement climatique dans le Sahel

Le professeur #Leonardo A. #Villalón et Dr. #Renata #Serra de l’Université de Floride, aux États-Unis ont animé une conférence débat dont le thème porte sur le changement climatique dans le Sahel. L’occasion pour les deux panélistes de partager leurs connaissances dans ce domaine avec les étudiants et le personnel enseignant du #Cefod #Business #School (#Cbs) ainsi qu’avec quelques acteurs du domaine.

«Changement Climatique et développement au Sahel : déterminants sociaux et institutionnels de la vulnérabilité et la résilience», c’est le thème de cette conférence débat qui a réuni à la fois étudiants et le personnel enseignant du #Cefod #Business #School (#Cbs). L’un des conférenciers, le professeur des Sciences politiques et #Etudes #Africaines aux Etats-Unis, #Leonardo #Villalón a évoqué la disproportionnalité entre ceux qui ont contribué au changement climatique et ceux qui subissent ses conséquences, dont le Sahel. Mais comment s’adapter face au changement climatique ? Au-delà de la politique et des facteurs sous-jacents, il faut, indique-t-il, connaitre les compréhensions et les capacités locales dans le cadre de ce thème d’étude. «L’idée, c’est d’avoir des discussions avec les populations locales pour comprendre les perceptions, les enjeux mais aussi les risques et menaces», précise-t-il. Il faut aussi, complète-t-il, s’interroger sur les «ressources ou institutions qui peuvent nous aider à répondre et gérer les menaces climatiques. Il faut des mécanismes qui font le lien entre ces différents niveaux notamment les populations et l’Etat, au niveau national et international». Un travail de fourmi qui doit être réalisé avec dextérité auprès des autorités traditionnelles ou locales et étatiques mais aussi avec les acteurs de société civile et des organisations non gouvernementales (Ong).

Existe-t-il une corrélation entre le changement climatique et l’insécurité ou le conflit ? Pour le Pr #Leonardo #Villalón, il ne fait aucun doute qu’il y a cette corrélation mais insiste-t-il, «ce n’est pas parce qu’il n’a pas beaucoup plu dans le Sahel ou il y fait chaud que les gens vont se combattre ou qu’il y a le terrorisme. C’est une question de gouvernance. Il y a des gens qui vivent la même situation mais qui ne se battent pas». Les populations doivent, par l’entremise de l’Etat, trouver des compromis pour éviter des conflits. «Quand les ressources commencent à disparaître, il est vrai que les gens seraient tentés de se faire des conflits mais on peut éviter cela en se parlant, en collaborant, partageant, discutant des solutions et voir quelles formules pour éviter des malentendus. Si on voit que c’est difficile de cultiver ici ou que les animaux ne peuvent plus aller là-bas, on peut aussi, s’il y a des institutions étatiques, sociales locales, fonctionnelles et légitimes, trouver des formules ou des directives pour dire par exemple comme les choses vous devez ceci ou cela. Il faut faire des compromis», ajoute-t-il.

Ce travail est le fruit d’une étude réalisée dans le but de connaitre les réalités sociopolitiques et la  dynamique actuelle du Tchad.

Stanyslas Asnan

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