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Le CBS organise une marche sportive

Le département de la formation continue de l’Institut universitaire du Cefod (Cbs) a organisé le 13 avril une marche sportive. Cette initiative qui entre dans le cadre des activités académiques est marquée par une opération coup de balai au Centre National de traitement des fistules de N’Djamena, connu sous le nom de Centre Assiam Vantou.   

Le samedi 13 avril, la cour du Cefod est rempli de monde dès l’aube par des hommes et des femmes de différentes tranches d’âge, tous vêtus de tenus de sports. Sur les tee-shirts confectionnés spécialement pour la circonstance, on peut lire : « Métiers du social et de la santé mentale ». Sur deux grandes pancartes, sont inscrits les nouveaux modules de formations, à savoir « Conseil et Accompagnement psychosocial en milieu professionnel et contexte humanitaire », « Conseil et Accompagnement psychosocial en milieu scolaire et universitaire », « Conseil et Accompagnement psychosocial en milieu hospitalier » et « Conseil conjugal et familial ». Après une trentaine de minutes d’étirement et de jogging dans l’enceinte même du Cefod, le coup d’envoi de cette marche est donné par le directeur du département de la formation continue Fokou Ngotsing Ernest, psychothérapeute et enseignant-chercheur. Sous l’escorte des forces de sécurité et sous le regard bienveillant du service médical, les participants à cette marche quittent le Cefod qui est le point de départ pour le Centre national de traitement des fistules en passant par le boulevard Maréchal Idriss DébyItno, l’avenue Avenue Ali Kosso, le rond-point centaine, l’échangeur de Chagoua puis l’avenue Kondol.

Le sport permet d’éviter les maladies cardiovasculaires et a un effet bienfaisant sur la santé mentale. « C’est un antistress de qualité qui permet également de renforcer la structure osseuse », précise Dr Moussa Sakine, directeur adjoint du Centre National de traitement des fistules de N’Djamena.

Il souhaite que le sport soit une culture dans notre pays. « Ailleurs, les gens pratiquent le sport quotidiennement alors que chez nous, les gens n’ont pas cette culture. Très souvent, on attend que les médecins exigent de nous des activités sportives pour des raisons de santé avant de le faire. Nous médecins préférons la prévention. Nous voulons que le sport soit une prévention qui permet d’éviter les maladies chroniques à savoir le diabète, les maladies dégénératives et les maladies cardiovasculaires. On demande à la population de pratiquer le sport quotidiennement si possible ou au moins les week-ends », ajoute-t-il.

Pour le directeur des études de l’Institut universitaire du Cefod, le Cbs, cette marche sportive est très importante. « Vous savez mieux que moi qu’un bon rendement à n’importe quelle activité dépend largement de notre bon état physique et mentale. C’est ainsi que la direction de la formation continue du Cbs a bien voulu organiser cette activité sportive, qui permet non seulement un brassage mais aussi un bon état de santé », note Dr Djinodji Junias pour qui cette activité, qui est la première du genre, sera pérennisée à l’avenir pour, « nous permettre de nous mettre en forme mais aussi rencontrer et se partager sur bien d’autres sujets pour le développement de notre institution, par-dessus, notre pays ».

Un coup de balai au Centre National de traitement des fistules de N’Djamena

Au-delà de la marche, les participants à la marche sportive de l’Institut universitaire du Cefod ont donné un coup de balai au Centre National de traitement des fistules de N’Djamena et à l’hôpital Assiam Vantou. Un geste salué par le directeur adjoint du Centre national de traitement des fistules.« Nous remercions le Cefod pour le choix du Centre national de traitement des fistules. Nous saluons cette initiative et tirons chapeau au directeur du département de la formation continue Monsieur Fokou Ngotsing Ernest qui a personnellement donné l’exemple mais aussi tous les participants pour avoir donné un coup de balai à notre centre », précise Dr Moussa Sakine, gynécologue-obstétricien.

Pour lui, cette opération marque le début de quelque chose. « A l’avenir, nous espérons collaborer avec le Cefod et surtout le directeur en matière de psychothérapie. Nous avons beaucoup de femmes victimes de fistule obstétricale mais nous n’avons pas un psychologue ou un psychiatre qui peut les accompagner dans leur combat quotidien », complète-t-il.

Stanyslas Asnan

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Nestor HINYANDIGUIM MALO

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