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Un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine

La Cour pénale internationale (Cpi) a émis un mandat d’arrêt international contre le président russe Vladimir Poutine pour crimes de guerre. Une décision saluée par l’occident mais qualifiée de «nulle et non avenue» par le Kremlin.

La décision est qualifiée «d’historique», «surprise» et symbolique. «Ce mandat d’arrêt marque la première fois qu’un chef d’État d’un membre permanent du Conseil de sécurité de l’Onu est poursuivi» a déclaré sur France 24 le procureur général de la Cour pénale internationale Karim Khan. «Notre décision n’est pas motivée par l’aspect historique mais pat les preuve», précise-t-il. Le tribunal accuse le président russe de «responsable du crime de guerre de déportation illégale d’enfants des régions occupées d’Ukraine vers la Russie». Au moins 16 mille enfants d’Ukraine vers la Russie et dans les territoires occupés selon Kiev.
D’après le tribunal international de la haie, les crimes ont été «commis en Ukraine à partir du 24 février 2022», date de l’offensive russe en Ukraine. En dehors du président russe, Vladimir Poutine, la commissaire russe aux droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova est aussi recherchée par la Cour pénale internationale pour les mêmes faits.
Un mandat qui a suscité lire de Moscou qui nie les allégations et qualifie les deux mandats de «scandaleux». Sur Twitter, l’ancien président russe Dmitri Medvedev compare ce mandat d’arrêt à du «papier toilette». «Il n’est pas nécessaire d’expliquer où ce papier doit être utilisé», lance-t-il. Pour porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, «la question même est scandaleuse et inacceptable. La Russie, comme plusieurs autres États, ne reconnaît pas la compétence de cette cour et toute décision de ce type concernant la Russie est donc nulle et non avenue d’un point de vue juridique».
Le procureur général de l’Ukraine, Andriy Kostin qualifie la décision «d’historique pour l’Ukraine et l’ensemble du système juridique international».
Le président américain trouve que ce mandat «est justifié» et «un signal très fort». «Poutine a clairement commis des crimes de guerre», réagi un Joe Biden.
Selon l’organisation internationale des droits de l’homme Human Rights Watch, ces mandats «envoient un message clair : donner l’ordre de commettre ou tolérer des crimes graves contre des civils peut conduire à une cellule de prison à La Haye».
Une décision difficile à mettre non seulement pour un président mais la Russie n’est pas membre de la Cpi.

Stanyslas Asnan

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