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Trois semaines pour séduire et convaincre les électeurs

La campagne pour la présidentielle du 06 mai 2024 est, officiellement, lancée ce dimanche 14 avril 2024. Des millions, voire des milliards de francs CFA seront dépensés pour une élection dont les résultats seraient connus d’avance, estime une partie de Tchadiens. Quel gâchis, s’exclament ces sceptiques ! Faux procès ou existe-t-il une part de vérité dans leurs propos ?

En Afrique en général et au Tchad en particulier, les électeurs ne votent pas toujours pour un projet, mais plutôt pour une personne. En effet, en dehors des grandes villes comme N’Djamena, Moundou, Sarh, Mongo…etc. où le vote peut rationnel, dans les petites localités, le vote est plutôt communautariste, régionaliste, etc. Cela est bien connu, et parfois, assumé à la fois par les acteurs politiques et les électeurs. Ce qui donne une certaine pertinence de l’avis des sceptiques pour qui cette élection engendrera des dépenses inutiles. L’argent aurait pu servir pour d’autres fins.

L’organisation de l’élection est un passage obligatoire puisque la constitution l’a prévue. La question aujourd’hui n’est pas de dire qu’il n’y aura pas d’élection ou prôner son boycott comme le préconisent certaines formations politiques. Il faut plutôt s’acquitter de ce devoir citoyen peu importe ce que cela coûtera en billets de banque. Car comme l’a dit le président de l’ADHET,  lors d’un point de presse, depuis le début de ce processus électoral, on entend plus les acteurs politiques et l’ANGE. Cette présidentielle nous engage tous. Il faut donc jouer le jeu de la démocratie. Sait-on jamais ?

Pierre Boubane

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Par : Boutros

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