La cherté de vie constitue l’ossature des actualités traitées par les journaux tchadiens de la semaine
La cherté de vie : Les opérateurs économiques demandent pardon à la population, victime de l’augmentation exponentielle des prix des denrées alimentaires, rapporte le journal en ligne TchadInfos. D’après notre confrère, le Conseil national des importateurs, investisseurs, industriels et exportateurs (CONITE) n’a pas pu réduire de 50% le coût du panier de la ménagère, comme promis. Cette flambée des prix des denrées, nous explique le journal Le Pays, est consécutive au coût élevé du transport suite à une augmentation du prix du carburant, entre le Tchad et le Cameroun ; les multiples tracasseries routières et aux surfacturations inexpliquées. Mieux, TchadInfos signale que les commerçants subissent aussi des pressions des agents des douanes qui veulent coûte que coûte faire des recettes. Ce qui augmenterait de manière exagérée les prix déjà élevé des denrées alimentaires, explique Mahamat Nour Abakar, secrétaire général du Conseil national des opérateurs économiques.
Par ailleurs, nous informe le journal Le Visionnaire, le gouvernement tchadien doit 1 500 milliards de franc CFA de dettes aux opérateurs économiques qui réclament depuis 13 ans son paiement, mais sans succès. « Nous avons signé des contrats avec l’Etat qui étaient exécutés en bonnes et dues formes. Mais depuis lors, les payements des dettes et des créances est bloqué », s’insurge Dr Wardougou Djimi Chetté, président du Syndicat National des opérateurs économiques du Tchad (SYNPOT) dans les colonnes du journal Le visionnaire.
Comme si cela ne suffisait pas, la population tchadienne fait également face à la cherté de l’école. D’après L’Observateur, à l’occasion de la rentrée administrative, le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Moussa Kadam a revu en hausse les frais d’inscription dans les établissements publics au Tchad. Ainsi, dans les zones urbaines, le taux d’inscription dans les écoles primaires est de 3000 FCFA au lieu 1500 comme par le passé ; au secondaire, il est passé de 3000 à 6000 FCFA ; au niveau de l’enseignement technique, le frais d’inscription est fixé à 15 000 FCFA. Pour les zones rurales, il est fixé à 1500 FCFA pour les niveaux primaires, et 3000 FCFA pour les secondaires, détaille L’Observateur. A ce sujet, Le Visionnaire se demande : Moussa Kadam et la gratuité de l’école : embellie ou désastre ? L’Observateur répond, Kadam sonne le glas de l’école tchadienne.
Alphonse Dokalyo