Le Ministère du Développement Agricole, dans le cadre du Projet Gestion Communautaires des Risques Climatiques au Tchad, a organisé un atelier de formation d’une vingtaine des journalistes sur les déraillements climatiques.
Le but est de permettre aux responsables des organes de presse de la zone du projet d’échanger sur les mécanismes à mettre en place pour lutter efficacement contre les effets néfastes des changements climatiques. Le Projet Gestion Communautaires des Risques Climatiques au Tchad couvre la ville de N’Djaména, le Moyen Chari, les deux Mayo Kebbi, la Tandjilé et les deux Logone. L’accent est mis particulièrement sur le rôle combien important des communicateurs dans la sensibilisation sur le changement climatique qui fait ravage dans plusieurs pays d’Afrique y compris le Tchad. Les conséquences les plus nuisibles et les plus visibles sont l’insuffisance sinon, la rareté des pluies, l’avancée progressive du désert et l’installation rapide de la sécheresse avec son corolaire, l’interminable conflit éleveur-agriculteur dans la plupart des coins du pays.
Partager les acquis sur les risques climatiques
Le coordonnateur de la Haute Autorité des Média et de l’Audiovisuelle des deux Logone, Djim-amdingam Bertin, lors de son intervention à l’ouverture de cet atelier, déclare que : « la sécheresse provoquée est source de plusieurs conflits notamment le conflit éleveur-agriculteur. La rareté de pâturage oblique les éleveurs à aller dans les zones agricoles entrainant le cortège de ces conflits que nous connaissons. N’est-ce pas dit-on que l’homme est l’acteur principal de ces changements climatiques ? ».
De leur côté, les organisateurs de l’atelier invitent les responsables des médias nantis des connaissances qui seront transmises sur les déraillements climatiques à les partager avec les autres membres de leur rédaction. Aussi, ils leur demandent de produire des émissions radiophoniques pouvant aider les auditeurs à bien cerner les enjeux des changements climatiques et de lutter contre ce phénomène dont les conséquences sont néfastes sur les conditions de vie des populations tchadiennes.
DINGAORANE Stéphane