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Le cyclone Daniel qui a ravagé l’Est de la Libye entre le samedi 9 et le lundi 11 septembre dernier n’a laissé derrière lui que de la désolation. Au lendemain de la catastrophe, le pays compte ses morts par milliers.

Derna, cette ville côtière de l’est de la Libye, connue pour son riche patrimoine et son environnement naturel, n’est plus qu’un champ de ruines aujourd’hui. Cette ville de près de 100 000 habitants est en partie détruite par les eaux. Le bilan humain ne cesse à ce jour d’augmenter. Plus de 3800 morts enregistrés dont 400 étrangers, en majorité des Soudanais et des Egyptiens, près de 10.000 disparus et au moins 30.000 personnes déplacées. Les images des villes dévastées laissent pantois : des cadavres recouverts de linceul sont déposés à même le sol. A certains endroits des corps sans vie sont enterrés dans des fosses communes.

Aussi, des vidéos montrant l’ampleur du chaos sont diffusées sur la toile. On y voit des maisons en partie ou entièrement dévastées par des eaux d’une extrême violence, des voitures emportées et des habitants coincés dans des voitures qui appellent sans succès à l’aide. Au lendemain d’un tel drame, des questions se posent sur son origine. Comment expliquer un tel phénomène avec autant de violence ? L’humanité est-elle en train de payer pour ses ravages faits à l’écosystème ?

Sans occulter des infrastructures fragiles ou vétustes après l’effondrement de deux barrages, il faut admettre sans détour qu’il s’agit d’un phénomène climatique qui s’inscrit dans la dynamique du dérèglement climatique.

Certains météorologues estiment que la violence du cyclone s’expliquerait par une mer méditerranée aux températures élevées, favorisant la formation de tempête et de tels événements risqueraient de se reproduire à l’avenir avec des conséquences beaucoup plus graves. Il y a de notre point de vue urgence. Urgence pour tous les acteurs de prendre la question du réchauffement climatique à bras le corps. Politique, organisation de la société civile ou organisme international, médias et autres nous sommes tous interpellés.

Stanyslas Asnan

 

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Tchad et Culture est une revue tchadienne d’analyses et de d’informations générales

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