N Djamena
La ville côtière de Derna, à l’Est de la Libye, continue de compter ses morts. Le nouveau bilan humain monte à 11.300 morts. Un bilan toujours provisoire qui risque de s’alourdir dans les jours à venir.
Six jours après le drame provoqué par des inondations consécutives de la tornade Daniel et de la rupture de deux barrages, les services de secours continuent de repêcher des corps sans vie dans des décombres à Derna, à l’Est de la Libye. Le bilan humain est revu en hausse, avec au moins « 11.300 décès », enregistrés. Ce qui pourrait, à en croire les autorités, s’alourdir jusqu’à 18 000 à 20 000 morts, «compte tenu du nombre de quartiers détruits par les inondations».
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Le maire de la ville de Derna, Abdulmenam al-Ghaithi, craint l’apparition d’épidémie à cause de dizaines de corps qui gisent tant dans les décombres que dans l’eau. Il demande «des housses mortuaires» mais aussi «des équipes spécialisées dans la récupération des corps». D’après certains confrères, «la mer a commencé depuis mardi à rejeter des corps». Face à la situation et aux difficultés, des centaines de corps sont enterrés dans des fosses communes.
Pour faire face au drame, l’on s’organise dans le pays et à l’extérieur pour venir en aide aux victimes. La Commission européenne a annoncé mercredi l’envoi d’aides de l’Allemagne, la Roumanie et la Finlande dans le cadre de son mécanisme de protection civile.
Stanyslas Asnan
