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Le Pilc met sur pied un réseau d’acteurs pour une synergie d’action en faveur des femmes

La directrice des droits et de la protection de l’enfance Hayangou Danguigué Kalwa a présidé la première rencontre du comité pilote du projet « autonomisation des femmes survivantes de violences faites aux femmes et filles… ». Cette rencontre a permis de mettre sur pied un réseau d’acteurs pour une synergie d’action en faveur des femmes et des filles.

Quelques mois après son lancement, le projet «autonomisation des femmes survivantes de violences faites aux femmes et filles, résilience des jeunes et des acteurs de la lutte face à la violence en temps de Covid-19» vient de franchir un nouveau cap avec la mise en place du comité pilote. Il s’agit d’après le Public Interest Law Center (Pilc) d’un réseau «des acteurs pour une synergie d’action en faveur des femmes». «La mise en place de ce réseau contribuera à améliorer la qualité et l’impact des actions de réduction des inégalités hommes-femmes et celles relatives à la scolarisation des filles pour échapper aux fléaux néfastes de la société comme les grossesses précoces, les mariages précoces», informe l’organisation qui annonce d’ores et déjà la création d’un site internet pour compiler les données et les thématiques d’actions en vue de porter un «regard plus global et analytique sur les approches et leurs évolutions».
Pour la présidente du Pilc, la femme ne doit pas être vue comme un objet de reproduction et sexuel. «Qu’elle n’en soit pas chosifier au point où elle peut subir toutes les formes de violences, à tout âge de sa vie et qu’elle soit valorisée et sa place reconnue dans la société. Plus elle est autonome, plus elle pourvoit à ses propres besoins sans rien attendre de l’homme et plus, elle est respectée. Que les filles soient scolarisées et maintenues à l’école le plus longtemps possible pour l’égalité des chances», précise Oyal Ngarassal.
L’un des volets du projet concerne l’hygiène des filles et la sexualité. «C’est un problème crucial que nous rencontrons. Dans les familles, ce n’est pas facile que les parents parlent de sexualité avec les filles. C’est un tabou, c’est pourquoi certaines de nos filles et de nos garçons tombent dans des situations compliquées. Ce projet nous aide à faire mieux faire le travail sur le terrain avec notre cible», informe-t-elle.

La directrice des droits et de la protection de l’enfance assure que la scolarisation des filles est un élément essentiel de leur accès à l’économie et un enjeu majeur de développement. «Par l’éducation, elles gagnent par connaissance, ce qui influe sur la mortalité infantile, car une fois mères, elles auront des bons gestes pour leurs enfants. Chers membres du comité technique, nous avons tout ce poids sur nous pour conduire à meilleur ce projet pour que demain nous comptons sur nos filles pour leur réussite dans la société», lance Hayangou Danguigué Kalwa.
Le but de ce projet financé par Expertise France à travers le Fonds Genre Sahel est de contribuer à la réduction des inégalités hommes/femmes afin que les victimes des violences prises en charge dans les centres d’écoute du Pilc connaissent entre autres une amélioration de leur sécurité, leur considération, leur bien-être et de leur rôle dans la société.

Stanyslas Asnan

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