Les agents des forces de sécurité intérieure (Fsi) et les responsables des organisations faitières de la presse et journalistes ont participé à une formation en vue d’analyser ensemble les entraves à la bonne collaboration. Une formation organisée par le Centre d’Etudes et de Formation pour le Développement (CEFOD) grâce à l’appui financier de la fondation la National Endowment for Democracy (Ned).
« Forces de l’ordre et journalistes : les domaines possibles de collaboration » : c’est sur ce thème que quelques professionnels de la presse et agents des forces de sécurité intérieure (Fsi) se sont penchés pour analyser les entraves à la bonne collaboration entre ces deux corps de métier. Cet atelier qui s’inscrit dans une dynamique d’ancrage de la démocratie est une « modeste » contribution du CEFOD pour le renforcement des relations entre les journalistes et les forces de l’ordre et de sécurité.
Pour le secrétaire général du Cefod, le choix de cette cible n’est pas fortuit et cet atelier constitue une importante étape préparatoire à la prochaine élection présidentielle dont la campagne commence le 14 avril prochain. « C’est pendant cette période que la relation entre les médias et les forces de l’ordre et de sécurité, est toujours sensible », précise Djasrangar Namdjingar pour qui, les médias et les forces de sécurité jouent un rôle primordial dans le processus électoral. « La promotion d’une relation de travail saine et respectueuse des valeurs démocratiques et républicaines entre les médias et les forces de sécurité, ainsi que la garantie de la sécurité des journalistes permettent de créer un environnement dans lequel les médias sont en mesure de fournir des informations de qualité dont les citoyens ont besoin au cours des périodes électorales », ajoute-t-il.
« Les sources de conflits entre Fsi et journalistes » et « les mécanismes à mettre en place pour favoriser la collaboration » sont les deux thématiques abordées au cours de cet atelier. Ceci pour d’une part de renforcer les relations entre les forces de l’ordre et les journalistes et d’autre part d’explorer les domaines possibles de collaboration en vue de faire avancer la démocratie et les droits de l’homme au Tchad.
Stanyslas Asnan