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La Ligue tchadienne pour la lutte contre le cancer sensibilise sur les risques

 

 

La Ligue tchadienne pour la lutte contre le cancer sensibilise la population, les artistes, les forces de l’ordre et de sécurité et les hommes des médias sur les facteurs de risques liés à la maladie du cancer de prostate, du sein et du col de l’utérus. Elle a tenu une conférence de presse le 12 octobre 2022 à cet effet dans le cadre de la célébration du mois « Octobre rose ».

Cette initiative vise à impliquer toutes les couches sociales dans la recherche des solutions afin de barrer la route à cette maladie qui tue à petit feu par d’ignorance. Le traitement du cancer, s’il est détecté tôt, se fait par la chirurgie, chimiothérapie et la radiothérapie, informent les membres de la Ligue.

Au cours de cette conférence de presse conjointe, le président de la Ligue tchadienne pour la lutte contre le cancer, le gynécologue-obstétricien, Dr Manikassé Palouma, l’anatomopathologiste, Dr Frédéric Nemian et la cancérologue, Dr Bouri Voumba Nadège ont mis un accent particulier sur le dépistage de la maladie à l’état précoce pour que le traitement soit une réussite. Au cas contraire, ont-ils déclaré, il serait difficile de faire une opération à un stade très avancé de la maladie.

Dr Manikassé Palouma voudrait à travers cette campagne, sensibiliser la population tchadienne sur l’existence du cancer. Selon lui, les femmes sont les plus exposées à cette maladie. Les facteurs de risques sont la sédentarisation, l’alcoolisme, le tabagisme, la consommation abusive du sucre et la prédisposition héréditaire. En ce qui concerne le cancer de prostate, il a conseillé aux hommes de faire régulièrement des rapports sexuels afin de l’éviter. A défaut, il leur est demandé de pratiquer 30 minutes de sport par jour.

Au regard de ces facteurs de risques précités, Dr Manikassé Palouma a mis un accent particulier sur la pratique du sport comme la meilleure solution. A propos du cancer du sein, les femmes doivent faire la mammographie, c’est-à-dire, palper les seins à tout moment pour voir s’il y a la présence d’un corps étranger. Au cas où cet examen est positif, elles doivent se rendre immédiatement à l’hôpital pour la confirmation du médecin traitant, a-t-il renforcé.

Selon les conférenciers, le Tchad ne dispose pas d’un plateau technique pour traiter cette maladie. C’est pourquoi, le pays se limite au stade de prévention et de sensibilisations afin d’amener la population à mieux connaitre les méfaits de cette maladie au niveau social et économique.

Hallah-Sinon Galilée

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Frédéric Mbaidedji

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