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La diaspora tchadienne écrit « Pour un Tchad nouveau »

Le livre intitulé Pour un Tchad nouveau écrit par un collectif de Tchadiens de la diaspora a été présenté au public, jeudi 4 août 2022. Les auteurs proposent 101 solutions pour une refondation du l’Etat tchadien en s’attaquant à la réforme des institutions clés dont l’armée et la justice.

La cérémonie de dédicace a eu lieu au CEFOD et a réuni des personnalités de la société civile, mais aussi des leaders de partis politiques comme Yaya Dillo du Parti Socialiste sans Frontières (PSF), ou encore Succès Masra du parti Les Transformateurs.

Selon l’un des auteurs du livre, les motivations profondes qui les ont poussés, lui et les autres Tchadiens de la diaspora, à écrire Pour un Tchad nouveau, c’est l’amour du Tchad et le désir de contribuer à son émergence. Face à l’injustice qui sévit dans le pays, il faut résister, suggèrent les auteurs à travers 101 propositions.

Les invités à cette cérémonie de dédicace se sont succédé au micro pour saluer les propositions de la diaspora. A l’unanimité, ils ont appelé à la résistance pour faire barrage à une éventuelle prolongation de la transition politique au Tchad.  Pour ce faire, il faut éviter la dispersion des énergies, conseille Yaya Dillo, président du Parti Socialiste sans Frontières. Succès Masra est allé dans le même sens en appelant à la résistance dans la rue. C’est fini le temps des discours et communiqués de presse. Il faut passer à l’action. Il démontre que pour faire chuter un gouvernement il faut 3% de la population dans la rue. Et si 1% de la population de N’Djaména descend dans les rues, les choses vont changer, estime le leader des Transformateurs.

Tous ces appels à la résistance ont été inspirés par la publication d’une décision du Premier ministre, ce jeudi 4 août, entérinant le nombre des 1360 participants, retenus par le Comité d’organisation du dialogue national inclusif (Codni)  pour les assises du 20 août prochain.  L’opposition a toujours critiqué le processus de préparation à ce dialogue. Mais, les autorités de la transition estiment qu’il faut avancer.

Pierre Boubane

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Par : Boutros

Par : Boutros

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