Depuis presqu’un mois, ce phénomène s’observe dans les 10 secteurs que compte la ville. L’eau jaillissant du sous-sol ruisselle à la surface, exacerbant la dégradation des différents axes de circulations.
Après les grosses précipitations des mois précédents, Mongo connaît en ce moment un autre phénomène : le jaillissement d’eau du sous-sol. Ces eaux qui jaillissent de n’importe où causent aussi les écroulements des maisons, des latrines, l’inaccessibilité de certains coins de la ville.
Selon Foulnou Solkissam, expert en changement climatique, « cette réserve d’eau descendant de la montagne, infiltre le sol qui est déjà inhibé ; la nappe aquifère étant saturée, ne peut pas retenir l’eau du point de socle. En conséquence elle remonte en surface et devient la cause principale du ruissellement en surface, cause des écroulements des concessions».
Ce phénomène naturel, premier du genre observé à Mongo, a suscité beaucoup d’interrogations au sein de la population. Déjà, à cause des fortes précipitations enregistrées, le nombre de maisons ou murs écroulés se multiplie de jour en jour. La population n’a qu’un seul choix : attendre la fin de la saison.
Ramadan Idriss Issa, Mongo