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Démission du président de la Banque mondiale

Le président de la banque mondiale a annoncé ce mercredi 15 février sa démission de cette institution de développement d’ici le 30 juin. Arrivé à la tête de la banque mondiale en avril 2019 pour une durée de cinq ans, David Malpass va rendre le tablier à un an de la fin de son mandat.

«Cet après-midi, j’ai rencontré le Conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale. J’ai informé de mon intention de démissionner d’ici la fin de notre exercice fiscal du 30 juin», informe dans un Tweet David Malpass, sans donner des détails sur les raisons de son départ.
«Ce fut un honneur et un privilège de servir en tant que président de la Banque Mondiale», s’est réjoui dans un autre tweet. Il félicite son équipe pour le travail abattu. «Nous avons exprimé aujourd’hui notre appréciation à notre équipe de trésorerie pour l’émission de 14 milliards de dollars sur les marchés des capitaux au cours des 6 premières semaines de l’année. Fort soutien des investisseurs, tirant parti des capitaux propres pour plus d’impact sur le développement. Notant les immenses défis auxquels est confronté le développement, j’ai encouragé les progrès sur les politiques macroéconomiques, la corruption, la dette, la réforme des entreprises publiques et l’adaptation au climat», poursuit David Malpass dans son Tweet.
«Le groupe Banque mondiale est fondamentalement solide, financièrement viable et bien placé pour accroître son impact sur le développement face aux crises mondiales urgentes», ajoute-t-il dans un communiqué publié cette fois par la banque de développement.
Au cours des quatre années de son mandat, celui qui était sous-secrétaire au trésor chargé des affaires internationales au sein de l’administration Trump, informe le communiqué de la banque «les cinq institutions du groupe Banque mondiale (Bird, Ida, Ifc, Miga et Cirdi) ont réagi rapidement aux crises mondiales, mobilisant un montant record de 440 milliards de dollars en réponse à la pandémie de Covid-19, à la guerre en Ukraine, au fort ralentissement économique mondial, au fardeau de la dette insoutenable, au changement climatique et aux pénuries de nourriture, d’engrais et d’énergie».
Même si aucune raison de sa démission n’a été donnée, de nombreux médias ont annoncé que l’homme de 66 ans était sous le feu des critiques après que l’ancien vice-président américain Al Gore l’a accusé «d’être climatosceptique et de n’avoir pas su renforcer le financement de projets climatiques dans les pays en développement». Il aurait le lendemain de cette accusation refusé à trois reprises de dire «s’il reconnaissait le rôle des énergies fossiles dans le réchauffement climatique» au cours d’une table ronde organisée par le New York Times. «Je ne suis pas scientifique», avait-il déclaré.

Stanyslas Asnan

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