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Conflit Israël-Palestine : tous ou presque complices

Plus d’une semaine après l’attaque d’Israël par le Hamas et le déclenchement de la riposte israélienne contre la bande de Gaza, le monde se montre de plus en plus divisé, selon qu’on est proche d’Israël ou de la Palestine. 

Plus de 4000 personnes tuées dont 2750 du côté palestinien et près de 10.000 autres blessées. Derrière ces chiffres, ce sont des vies humaines et parfois des innocents : des hommes et des femmes et surtout des enfants partis à fleur d’âge. Ce sont aussi des projets de vie effondrés à jamais. Des destins et rêves brisés sous les bombes ! Quelle cruauté humaine, quelle barbarie de l’homme ! Mais au lieu d’une condamnation unanime et sans équivoque, le monde semble curieusement divisé. D’un côté, on organise dans les rues des grandes villes d’Europe, d’Amérique et d’Afrique des manifestations pro ou anti israélien. De l’autre, des mouvements de colère pour ou contre la Palestine, du moins contre la branche armée du Hamas rassemblent des centaines de milliers de personnes.

Au-delà d’interprétations religieuses, le Palestinien est vu aujourd’hui, comme une menace pour la sécurité d’Israël et l’Israélien un occupant. C’est un fait. Et le Hamas et les gouvernements israéliens qui se sont succédé ont surfé sur cette situation pour saper les efforts de paix sincère entre les deux peuples.

Et à l’heure où tout semble s’effondrer, à l’heure où les détonations d’armes lourdes deviennent plus audibles et au moment où l’émotion semble prendre le dessus, nous devons condamner sans ambages, toutes les formes d’exactions.

Autant condamner l’attaque du Hamas qui a occasionné la mort de plus de 1200 Israéliens, autant, il faut condamner les bombardements sans relâche d’Israël, qui apparaissent même à la limite, disproportionnés. Les mesures et actions en cours risqueraient, si rien n’est fait d’engendrer un drame humanitaire. Le Judaïsme, le Christianisme ou l’Islam pour ne citer que ces religions monothéistes, ne promeuvent en principe pas la guerre. Et au-delà des politiques et des enjeux fonciers et géostratégiques, les populations du monde entier se doivent de s’unir et condamner, sans ambigüité ces exactions.

Stanyslas Asnan

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